Dans quelle mesure notre métier est-il en lien avec notre histoire ?

Dites-moi, monsieur, pourquoi avez-vous choisi ce métier de kinésithérapeute? »

me demande Corentin, élève de la classe de 1re S du lycée de mon fils où j’interviens pour présenter ma profession. À 14 ans, je suis allé chez le kiné pour une scoliose et en massant, il

regardait Rolland Garros à la télé, alors tu comprends… La classe se tord de rire

devant la véracité de mon témoignage. Au fond de moi, je savais bien que ce n’était pas l’unique raison. Je venais tout juste d’être accompagné au revécu de ma scène de l’enfance en psychanalyse

corporelle. C’est une des particularités de la psychanalyse corporelle de nous amener pas à pas, tensions corporelles après tensions corporelles, images après images, à un revécu précis appelé « scène traumatique ». L’image évolue en courts-métrages, puis en film. Ce cinéma d’images intérieures nous fait visionner des moments clés de notre vie, appelés traumatismes. Comme des trous noirs de mémoire, nous les avons oubliés, mais ilsconstruisent notre vie future.

Le travail une étape pour construire sa vie

Monsieur L., 35 ans, résume:

De mon côté, je perçois que la scène de la petite enfance m’a donné le besoin impérieux de tout comprendre des mécanismes et des intentions cachées des gens. Cela me rend performant

dans mon métier, la psychiatrie. Comme si le choix imposé par le traumatisme avait soufflé à Monsieur L : Maintenant, tu seras ça, tu auras pour toujours ces défauts, mais aussi ces qualités!

Avec, comme terrain de jeu, le milieu professionnel ? Quand Madame C., d’une quarantaine d’années, évoque sa propre psychanalyse corporelle, ses yeux s’éclairent: Bien sûr, c’est d’une clarté évidente. J’ai pu apercevoir très nettement deux décisions prises à l’issue de mes traumatismes. La première, c’est: je serai « une tombe » avec les adultes, je ne parlerai qu’aux

enfants, ce sera mon échappatoire, eux me comprendront. Je serai aussi la plus forte dans tout ce que je ferai.

Madame L. raconte dans un extrait de sa scène de l’adolescence 1 : Je suis une ado de

12-13 ans. Les cours de guitare sont donnés par un prof de la communauté des gens du voyage.La guitare, c’est notre échappatoire, pour rester « dans notre bulle » qui nous protège de la folie

ambiante, et il veut repeupler la communauté des gens du voyage en moi!… Depuis une quinzaine

d’années, je suis enseignante spécialisée « Enfants du Voyage », je ne savais plus rien de tout cela. »

Monsieur F. me confie: Au moment de l’installation de l’écran2

, je me fais le serment d’être plus fort intellectuellement que mon grand-père, à défaut de la faiblesse de mon corps à lui avoir résisté. J’ai donc fait des études plus poussées que

lui. Cette détermination et cette motivation, je les ai comprises à l’issue de ma scène. La force de

ces instants marque au « fer rouge », au point de conditionner sans doute le choix de nos études,

de notre vie professionnelle future. Finalement, choisissons-nous vraiment notre travail?

1. Tous les extraits des scènes traumatiques ont permis d’étayer la réflexion de cet article. Merci à tous ceux qui ont participé à l’enquête.

2. Instant où l’enfant, pour moins souffrir, met en place un « moins voir » et se couper de la moitié de ses perceptions sensorielles. Cela se reproduit pour chacun des quatre traumatismes.

J’avais été surpris par cette phrase de Johnny Hallyday à la radio: À 18 ans, nous sommes construits, tout est joué… vous savez, on sait quelque part ce qu’on va faire plus tard. Comme dans cette scène de l’enfance, retrouvée lors de ma propre psychanalyse corporelle, où je découvre avec certitude l’appel de mon métier futur. Vers mes dix ans, une profonde solitude de fils unique trouve

au contact de la matière un réconfort, de l’amour. Je gratte la moquette de ma chambre, le velours du canapé du salon, les poils épais de mon pouf… c’est presque obsessionnel, je dois rester en contact avec le tissu. Je deviendrai kinésithérapeute pour toucher, masser, soigner les tissus musculaires, tendineux de mes patients.

Comme une empreinte définitive

Après «l’instant traumatique » s’impose un «plus jamais ça, maintenant je serai ça ».

Pourquoi notre vie professionnelle n’en serait-elle pas influencée ?

Elle deviendra institutrice isolée en milieu rural pour ne pas avoir de compte à rendre à des supérieurs, stoppant ses recherches en biologie, car elle n’y était pas la plus forte. Annabelle, une soixantaine d’années, peut se retourner et comprendre le pourquoi de son métier: C’est évident, j’ai été kiné pour me reconstruire avec le toucher. Dans toutes mes scènes, je ne veux plus être touchée. C’est comme si on avait pris le pouvoir sur mon corps. Avec mon travail, je me le réapproprie pas à pas, en touchant. Nos traumatismes agiraient- ils comme des conseillers d’orientations inconscients ? Le métier comme prémonition à un service à la vie sur terre. Au fur et à mesure de l’avancée des témoignages, se dégage un sens général. Oui! Nous paraissons bien conditionnés dans nos intentions professionnelles futures par les évènements vécus. Il va apparaître, dans les suivants, une autre notion: le métier comme préparatoire à une autre activité qui serait tournée vers une aide, un service à apporter sur terre aux hommes. Monsieur G. approche la cinquantaine, il est informaticien et commence des études de psychologie. Lors de mon revécu de naissance, j’ai vu dans les yeux de ma mère combien il était difficile de vivre dans mon pays, la Syrie. Dans ma vie, la condition des femmes a toujours été mon obsession. J’ai aussi senti que ma maman pensait que seul un homme comme moi pouvait lui venir en aide. Je me sers de l’informatique pour écrire des textes sur ces thèmes et j’ai l’intention d’aider les femmes dans mon pays.

Monsieur R., une soixantaine d’années, a exercé quatre métiers, tous dans le service public. J’ai clairement vu dans mes scènes traumatiques pourquoi j’avais eu des difficultés à m’adapter à chaque changement de métier, les freins et les élans que je mettais en place. Mais toujours tourné vers le service aux autres, que ce soit comme employé ou formateur. Maintenant, à la retraite, j’ai vraiment envie d’aider les autres. Existe-t-il au fond de nous une prémonition à servir les êtres vivants, un prolongement du métier, un service qui pourrait débuter conjointement lors de notre activité professionnelle ? Enfin, le témoignage de cette femme de 60 ans nous rappelle que chacun est unique, construisant à sa façon son propre film. Au sortir de l’adolescence, j’avais au fond de moi un rêve : devenir sage-femme. J’y voyais un espace où rester au plus près de la vérité. Mais j’avais peur de me confronter avec le cru du sang et du sexe. Je suis restée dans le chemin bien sage et bien propre, tracé par ma famille, de la formation intellectuelle pure qui m’a conduite à m’occuper de collections de livres et d’archives. Lorsque j’ai découvert la psychanalyse corporelle, j’ai tout de suite senti la même attirance pour cette expérience de vérité humaine dénuée de mensonge, qui aide les êtres à naître une seconde fois à eux-mêmes. Me former à cette méthode, c’est peut-être un moyen de renouer avec l’essence de ma première envie reconquise. ❚

64 Ref lets Ref lets n° 26 Janvier – Février – Mars 2018 Janvier – Février – Mars 2018

L’inflammation, source de toutes les maladies

 

 

L’utopie de la perfection

J’écoutais à la messe le prêtre s’adresser aux jeunes venus pendant les vacances scolaires faire une retraite. J’étais admiratif qu’ils consacrent une partie de leurs vacances à leur foi.
Le sermon portait sur le péché et la miséricorde divine. C’était très juste. Le prêtre citait Isaïe. « Si vos péchés sont rouges comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige. »
Isaïe, c’est l’Ancien Testament, l’humanité ancienne. Une certaine façon de considérer le péché est facilement culpabilisante. Elle sous-entend : « Je ne devrais pas pécher. »
Oui, certes.
L’objectif est de devenir parfait.
Oui, encore.
Mais tous les jours, je trébuche. Et parfois je me laisse à penser que je n’y arriverai jamais.
Et si nous considérions que l’idée de devenir parfait présuppose que nous sommes imparfaits ?
Alors ça change tout. Nous naissons imparfaits. Donc je cesse d’être coupable de mes comportements erronés. Ils sont normaux. Et s’ils sont normaux, c’est plus facile d’avoir de la tendresse pour mes erreurs.
Nous sommes – sur terre – définitivement imparfaits. Chaque bêtise est l’occasion de miséricorde (que je m’accorde), d’apprentissage à aimer.
Si nous enlevons l’imperfection, nous n’avons plus d’occasion, de raison de progresser.
Le Plan divin est parfait.
Il est bien normal que les adolescents qui font leurs premiers pas dans la sexualité, titillés par leurs hormones fassent des conneries. L’apprentissage est à ce prix. Inutile d’en rajouter. Au contraire, donnons le droit, oui, le droit à l’erreur pour donner envie de progresser, de s’améliorer au lieu de se désespérer.
Gitta Mallasz* répétait fréquemment, avec un sourire malicieux :
De crise en crise, telle est notre devise
De connerie en connerie, notre chemin de vie. Christian Roesch

Questionner vos rêves

Questionner vos rêves

Dans l’Egypte antique, il y avait une pratique qui consiste à poser une question à vos rêves
avant de dormir. Comme vous savez le rêve n’est qu’un état modifié de conscience qui nous
apporte des informations codées qui ont besoin d’être interprétées.
Notez votre question sur un papier avant de vous coucher et partez dans votre voyage de
sommeil et le matin notez vos rêves faites cela de manière continue il vous permet de se
mettre en relation avec votre propre réalité et de consolider ce lien avec votre intelligence
intérieure.
Si vous voulez avoir une méthode pour comprendre vos rêves je vous transmets ce que
Nicolas Dumont 1 nous livre dans son livre « Aux frontières de l’esprit, les capacités
extraordinaires des états modifiés de conscience », éditions Ideo, 2020, Page 87.
« Une fois votre rêve écrit, soulignez chaque personnage du rêve. Ce que j’appelle ici
« personnage » peut être tant une personne qu’un animal, une plante, un objet, le lieu du rêve
ou une couleur. En somme, c’est tout élément du rêve qui a une « présence ».
Pour chaque personnage souligné, racontez votre rêve de nouveau, comme si vous étiez ce
personnage. Commencez par dire qui vous êtes en tant que personnage du rêve, puis racontez
le rêve de la place de ce personnage. Quand vous racontez, ne cherchez pas le lien avec quoi
que ce soit. Lâchez prise, ne réfléchissez pas. Jouez comme un enfant à inventer, avec plaisir.
Vous élargissez juste votre contact avec le rêve. N’oubliez pas que votre rêve s’est construit
en vous de manière libre et spontané. Alors, soyez le plus libre et spontané possible.
Beaucoup d’informations vont émerger avec cette méthode, vous faire penser à des souvenirs,
ou vous faire faire des associations personnelles. Notez tout cela. Des clarifications émergent.
Une fois que vous aurez écrit le rêve vu par différents personnages du rêve, si des
commentaires vous viennent, notez-les en dessous. Sinon, posez cela, vous relirez dans un ou
deux jours et ajouterez d’autres commentaires. Parfois, c’est un mot ou une tournure de
phrase qui va vous faire penser à quelque chose. Ne soyez pas logique, mais intuitif. »
En suivant cette pratique vous entrez, de manière autonome, dans un état modifié de
conscience, une sorte d’autohypnose et vous accédez à une source d’information le plus juste
pour vous.

Dr. Raghida Ramadan –  le 24 février 2024 – Newsletter Arbre de vie et des sens
1 Nicolas DUMONT, « Aux frontières de l’esprit, les capacités extraordinaires des états modifiés
de conscience », éditions Paris Ideo, 2020, p.87, 190 pages.

Aux frontières de l’esprit ; les capacités extraordinaires des états modifiés de conscience

Nicolas Dumont

L’esprit a des capacités fascinantes. Tout le monde en a fait l’expérience en rêvant ou en étant particulièrement concentré. Mais en plus de ces simples « états modifiés de conscience », il en existe d’autres, plus complexes, que l’on peut provoquer : transes, rêves lucides, médiumnité, transe chamanique, sorties extra-corporelles, etc. Dans ce livre, un psychologue clinicien, montre comment on peut utiliser ces états seconds pour améliorer la vie quotidienne : retrouver du calme, résoudre un problème affectif ou professionnel, prendre la bonne décision en suivant son intuition, et même guérir certaines pathologies. Il détaille toutes les techniques simples pour provoquer ces états de la conscience grâce à la méthode de cohérence cardiaque, la méditation, l’auto-hypnose, etc. Chacun peut ainsi réveiller son potentiel et utiliser la puissance de l’esprit, pour trouver au fond de soi, la paix et l’harmonie.
Transes, rêves lucides, médiumnité : bien utiliser les états modifiés de conscience.

 

COMMENT SORTIR DE LA DEPENDANCE

Les 10 RÈGLES DU SUCCÈS DE Dr GABOR MATÉ
Le docteur Gabor Maté est spécialiste en matière de dépendance et de stress. Il a travaillé plus
de dix ans dans le Downtown East Side de Vancouver avec des patients souffrant de
toxicomanie et de maladie mentale. Il a développé la méthode « Compassionnate Inquiry ».
Dr Gabor Maté souligne dix règles pour réussir à sortir de la dépendance et de l’addiction.
1. SOYEZ AUTHENTIQUES
Être authentique veut dire exprimez votre réalité, se connecter à votre moi authentique
et d’exprimer vos besoins en matière de fixer des limites, de choisir consciemment vos
actions et ne pas répondre par réaction impulsive. Autrement dit, exprimez-vous en
fonction de vos valeurs.
2. N’IGNORER PAS VOS TRAUMATISMES
La méthode de Freud n’aide pas les gens à se sentir mieux, car sa méthode ignore le
trauma. Quand un problème nous arrive dans l’enfance on s’adapte à ce problème et
on se met sur la défensive et on vit le reste de notre vie sur le mode défensif, on répète
le passé et on vit le présent de point de vue de l’enfant vulnérable. Reconnaitre son
trauma et le traiter par un spécialiste permet de mettre le doigt sur l’origine de la
dépendance, du stress etc…
3. RECONNECTEZ-VOUS Á VOUS-MÊME
Le traumatisme né dans l’enfance vous déconnecte de vous-même et il est à l’origine
de la perte de lien avec soi-même et cela crée une dépendance.
Donc la dépendance est un problème dérivé de la déconnexion avec soi-même qui est
l’origine principal de votre problème et c’est du ça qu’il faut s’en occuper pour
résoudre le problème de l’addiction et de la dépendance.
4. VIVEZ L’INSTANT PRÉSENT
Faire sortir la vérité de vos expériences d’enfance qui ont programmé votre présent et
à faire avec beaucoup de compassion pour ne pas se refermer sur vous-même.
5. SOYEZ PRÊT À RENONCER
Dans certaine mesure nous recréons ce qu’on a connu dans notre enfance. Tant qu’on
n’a pas renoncer à ce qu’on a connu dans notre famille nous continuons à recréer le
même schèma familier.
6. S’INTERROGER ET RECONNAITRE
Presque tous le trouble de la santé mentale trouve son origine dans l’enfance, source
de mécanisme de l’adaptation, par exemple la peur fait partie de notre évolution c’est
un mécanisme d’adaptation.
Quand nous sommes anxieux sans une raison connue cela nous renvoi à un problème
d’enfance.

Newsletter 22 décembre 2023 Raghida Ramadan

7. TROUVEZ VOTRE VRAIE NATURE
Ilya le vrai soi et le faux soi. Le faux Soi est le Soi égoïque qui est l’ensemble de
contre mesure identification défensive et fausses hypothèses que nous développons
parce que nous avons perdu la connexion avec notre vraie Soi.
Une fois le soi égoïque se développe pour se protéger des vraies douleurs, comme il
l’a fait pendant l’enfance il est très tenace il ne disparait pas facilement. Pendant
l’enfance votre survie dépend de sa survie donc il lutte et refuse de disparaitre.
Lorsqu’on parle de perte de soi, on parle du soi égoïque ce qu’on appelle la mort de
l’Ego. Le rétablissement d’un trauma ou d’une addiction permet de se redécouvrir cela
prouve que le vrai soi, authentique ne disparait pas et il y a plusieurs méthodes d’y
arriver. Le soi égoïque devrait mourir pour laisser vivre le vrai soi.
8. COMPRENEZ LA SOURCE DE VOTRE DOULEUR
Votre dépendance n’est pas le problème, la dépendance est la tentative de régler le
problème. La question est comment le problème s’est-il développé ? que ce soit de la
souffrance, de la détresse, de la solitude. La question est qu’arrive-t-il à notre vie qui
est à la source de cette souffrance ? et que faire de cette souffrance, lorsque la
dépendance renforce la douleur, elle le multiplie, elle l’augmente de façon
exponentielle. Donc la douleur est à la source de la dépendance, d’où l’importance de
comprendre et de trouver la source de la douleur pour traiter la dépendance.
9. CHERCHEZ AU PLUS PROFOND
La sensibilité amplifie la douleur que l’on ressent elle nous permet d’être plus créatif.
Souvent les plus sensible sont les plus créatif. Il y a donc un lien entre la sensibilité et
la créativité et la souffrance en même temps.
10. TRAITEZ LA QUESTION CLE
Traiter les comportements liés à la dépendance n’est pas le bon chemin, il faut traiter
la question clé liée à la dépendance, le comportement n’est que le symptôme.
Cet article est une reprise du lien ci-dessous :
https://www.google.com/search?client=safari&rls=en&q=gabor+Maté+en+français&ie=UTF-
8&oe=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:4821dd20,vid:RaQ7kqpyKoY,st:0

Mon âme

« Mon âme ! quand seras-tu donc bonne et simple, sans mélange et sans frais ? Quand sera-tu
plus visible et plus aisée à connaître que le corps qui t’environne ? Quand goûteras-tu les
douceurs qu’on trouve à avoir de la bien-veillance et de l’affection pour tous les hommes ?
Quand seras-tu plein de toi-même et riche de tes propres biens ? Quand renonceras-tu à ces
folles cupidités et à ces vains désirs qui te font souhaiter des créatures animées ou inanimées
pour contenter des passions, du temps pour en jouir davantage, des lieux et des pays mieux
situés, un air plus pur, et des hommes plus sociables ? Quand sera-tu pleinement satisfaite de
ton état ? Quand trouveras-tu ton plaisir dans toutes les choses qui t’arrivent ? Quand seras-tu
persuadée que tu as tout en toi… ?
Nous essayons, Marcus Aurelius, nous essayons…
Promis, nous faisons de notre mieux.
Pais à ton âme (1). »
(1) Pensées de Marc Aurèle, livre dixième, entre 170 et 180 après Jésus-Christ (extrait du
livre, Imparfaits, libres et heureux de Christophe André qui se trouve dans la
traduction d’André Dacier (1742), Paris, jean de Bonnot, 1983.

Nerf vague, méditation, et santé mentale

Une étude impliquant l’Inserm montre que le nerf vague qui relie intestin et cerveau conditionne la survenue d’une dépression induite par des anomalies du microbiote intestinal.
L’association entre dépression et dysbiose intestinale n’est plus à démontrer. Différents travaux ont en effet prouvé que les personnes atteintes de dépression présentent des anomalies dans la composition de leur microbiote intestinal, c’est-à-dire des déséquilibres entre les populations bactériennes qui colonisent naturellement leur système digestif. Certaines sont déficitaires et d’autres au contraire sont en excès. En outre, transférer la flore tronquée d’un individu qui souffre de dépression à un autre sain suffit à déclencher une dépression chez ce dernier, confirmant un lien de causalité. Jusque-là, le mécanisme biologique qui sous-tendait cette association restait énigmatique. Une étude conjointe de l’Inserm, de l’institut Pasteur et du CNRS montre l’implication du nerf vague. Ce dernier est le plus étendu de l’organisme. « Il relie le cerveau à différents organes dont le système digestif et constitue ainsi un lien anatomique direct entre les deux. En outre, des bactéries intestinales sont retrouvées en proximité de ce nerf et impactent son activité, explique Eleni Siopi, première auteure de ces travaux. Et ce nerf est relié à des régions cérébrales impliquées dans la gestion des émotions. »

Ce faisceau d’indices a ainsi conduit les chercheurs à tester ce nerf dans la communication intestin-cerveau dans la dépression. Pour cela, ils ont effectué des transferts de microbiote de souris souffrant de cette maladie à d’autres, saines, présentant un nerf vague indemne ou au contraire sectionné au niveau de l’abdomen (vagotomie). « Cette procédure de transfert est courante en laboratoire pour induire une dépression chez les animaux receveurs. Cela se traduit par une perte
d’intérêt, de curiosité, de motivation, ou encore une apathie lors d’exercices simples », précise Eleni Siopi. C’est d’ailleurs ce que l’équipe a constaté chez les souris contrôles. En revanche, chez celles
qui ont subi une vagotomie, le transfert de microbiote n’a pas induit de dépression. « L’effet est très significatif puisque la totalité des animaux concernés a été protégée de la maladie. La vagotomie a
provoqué un découplage de l’intestin et du cerveau qui a suffi à préserver les sujets de l’état dépressif provoqué par la dysbiose intestinale », clarifie la chercheuse. Si ces découvertes permettent de mieux comprendre ce mécanisme dans la dépression, elles ouvrent aussi la voie à des perspectives thérapeutiques. « Stimuler le nerf vague grâce à la méditation ou encore des massages pourrait renforcer l’effet des traitements grâce à un meilleur contrôle du stress. En outre, moduler l’activité de protéines ou molécules spécifiques du nerf vague pourrait aider à lutter contre la sévérité ou la récidive de la dépression chez les patients, espère Eleni Siopi. À l’heure actuelle, seulement un tiers des patients sont efficacement soulagés par les médicaments, c’est dire comme des solutions complémentaires sont attendues », conclut-elle.
Aude Rambaud
Eleni Siopi : unité 1151 Inserm/CNRS/Université Paris Cité, Institut
Necker-Enfants malades
2E. Siopi et al. Mol Psychiatry., 2 mai 2023 ; doi : 10.1038/s41380-
023-02071-6

_____________________

(1) Référence, L’inserm, Magasine N° 58, octobre 2023

Raghida Ramadan
Coach de vie personnelle
et professionnelle

E-Mail: terrapaix@gmail.com
Portable: +33 6 80 50 78 06

L’homéopathie familiale

🌀Une Nôtre Santé Lyon🌀
Association de praticiens en santé développant le soin solidaire pour un accès aux soins complémentaires pour tous
Vous propose mercredi 6 mars à 19h30 : *L’Homéopathie Printanière*
Dernière conférence de notre cycle pour soigner les petits bobos. Thèmes abordés : allergies, rhinites, acné, eczéma, drainage…
Inscription : https://www.papayoux.com/fr/billet/l-homeopathie-familiale-la-trousse-printaniere
Pour connaitre nos programmes de conférence : https://unenotresantelyon.fr/evenements-a-venir/
A bientôt

Nos affections et nos répulsions envers les couleurs sont le miroir de notre histoire, de notre construction personnelle, de nos traumas et de nos ressources. Durant cet atelier, découvrez comment les couleurs parlent de nous et explorez leur influence sur notre corps, notre mental, notre bien-être et notre vie.

Pour s’inscrire à cet atelier : https://my.weezevent.com/des-couleurs-qui-racontent-notre-histoire

mon parcours, de la fac de droit a la vocation de thérapeute holistique

Je suis thérapeute holistique installée en cabinet depuis 2014. Mon parcours de thérapeute a débuté avec la découverte du monde de la couleur alors que j’étais peintre en bâtiment et peintre décoratrice. J’ai eu un coup de foudre chromatique! Cette expérience fulgurante m’a ouvert la porte sur la Chromothérapie, pratique qui utilise les propriétés thérapeutiques de la lumière et des couleurs en vue de maintenir ou de rétablir le bon fonctionnement de l’organisme. La maladie m’a donné le dernier élan pour changer de vie professionnelle. Grâce à elle (la maladie), j’ai exploré mes émotions, mes peurs, mes conflits intérieurs, mes blocages à travers notamment la Psychogénéalogie, la libération émotionnelle, les soins énergétiques et la nutrition santé. J’ai compris que nous sommes responsables de la façon dont nous nourrissons notre corps, au sens physique, spirituel et énergétique du terme.
Aujourd’hui la couleur fait partie intégrante de ma vie professionnelle et personnelle. J’ai conscience de ce qu’elle raconte de nous, de notre histoire, de notre état de santé et de l’impact qu’elle a sur notre corps, notre mental et notre vie en général. Elle est un révélateur de notre santé et également une ressource puissante d’aide à la guérison.

 

https://www.christellelevant.fr/pourquoi-suis-je-therapeute/

Christelle LEVANT

00.33.6.12.07.60.51
Psychogénéalogie, Soins énergétiques, libération émotionnelle
Accompagnement des personnes fragilisées par le cancer
Groupe et individuel