Mémoires familiales: amours et traumas – parlez-moi d’amour !

Le premier Symposium International de Psychogénéalogie a été conçu et organisé par la pionnière de ce sujet au Brésil, la psychologue Monica Justino de Psicogenealogia Brasil. Cet événement a eu lieu les 3 et 4 mars 2023 à Florianópolis, SC – Brésil, dans le but de marquer les 15 ans de l’insertion de la Psychogénéalogie au Brésil, avec la participation de conférenciers internationaux, références de la Psychogénéalogie en France et de conférenciers nationaux qui contribuent à disséminer le transgénérationnel au Brésil.

Motivée par le succès de cet événement, la deuxième édition du Symposium international a eu lieu en mars 2024 dans la ville de Lyon, en France, grâce au partenariat entre le Brésil et la France, représentés par des professionnels et des chercheurs renommés sur le sujet.

Le troisième Symposium International de Psychogénéalogie revient au Brésil et aura lieu à Florianópolis les 28, 29 et 30 mars 2025. Avec une proposition immersive et expérientielle, l’événement se déroulera dans un espace immergé dans la nature. Le Recanto Champagnat est entouré par la forêt tropicale atlantique, où vous pourrez observer une flore et une faune exotiques telles que des singes, des oiseaux et des toucans, ainsi que profiter des sentiers écologiques et contempler le magnifique paysage depuis le belvédère. La nourriture est incluse dans les activités.

Une proposition hybride théorique et expérientielle, avec traduction simultanée, offrant une conférence avec des intervenants internationaux/nationaux renommés, des table rondes sur des sujets d’actualité et des ateliers pratiques simultanés, auxquels vous pouvez vous inscrire en fonction de votre intérêt.

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INSCRIPTION  PRÉSENTIELLE Sans hébergement: Événement de 3 jours tous les repas compris (petit-déjeuner + déjeuner + pause café):

jusqu’au 10/01/2025 – R$ 2365,00 (environ 387 Euro)

jusqu’au 20/03/2025 – R$ 2585,00 ( environ 423 Euro)

INSCRIPTION + HÉBERGEMENT

Le lieu Recanto Champagnat propose hébergement en chambre double ou individuelle.

Toutes les chambres disposent d’une salle de bain, d’un ventilateur de plafond et d’une télévision. L’hébergement comprend le petit-déjeuner et le dîner.

L’enregistrement peut s’effectuer à partir de 14h du 27/03/2025 et le départ le lundi 31/03/2025 à midi.

Chambre Individuelle: 4 nuits

jusqu’au 10/01/2025 R$ 3465,00 (environ 567 Euro)

jusqu’au 20/03/2025 R$ 3685,00 (environ 603 Euro)

Chambre double:  4 nuits

jusqu’au 10/01/2025 R$ 3245,00 (environ 531 Euro)

jusqu’au 20/03/2025 R$ 3465,00 (environ 567 Euro)

Pour l’inscription en présentiel : Lors de votre inscription, vous devez choisir entre deux ateliers. Ils seront offerts simultanément, aux mêmes heures, le samedi et le dimanche. Les places pour participer aux ateliers sont limitées par ordre d’inscription. Assurez-vous de faire vos choix le plus tôt possible !

Atelier 1 : Marie-Noëlle Maston – Psychogénéalogie et Haptonomie

Atelier 2 : Noëlle Lamy – Ancêtres guide

Atelier 3 : Renato de Lucca – Recherche généalogique

Atelier 4 : Pierre Ramaut – Commémoria

Atelier 5 : Angélica Rodrigues – Relation à l’argent

https://www.sympla.com.br/evento/iii-symposium-international-de-psychogenealogie-2025/2704574?referrer=psicogenealogiabrasil.com.br

 

« Pourquoi la vie a inventé la sexualité? »

Pourquoi, finalement, on n’est pas resté au stade, où on se reproduisait par scissiparité, c’est-à-dire, on se divise en deux, on se divise en deux, on se divise en deux, comme faisaient les bactéries au début? Et c’est ça qui est intéressant à comprendre à quoi çà serre. Parce qu’on aurait pu se rester à ce niveau-là, et pourquoi la vie a inventé ça, pourquoi elle a créé ça en créant autant de problèmes ? vidéo Comme disait Coluche qui était un des philosophes préférés, je me suis souvent dit que j’allais faire les évangiles selon Saint Coluche, qui disait, « être en couple, c’est résoudre à deux, des problèmes qu’on n’aurait pas eu tout seul ». Et on voit d’emblée la sexualité, les fonctions c’est d’évoluer plus vite, et de mettre un défi. Et puis, il y a 500 millions d’années à parler de la reproduction sexuée, et la reproduction sexuée, c’est véritablement le début, le coût d’envoi, des véritables démarrages de l’évolution des espèces. A partir du moment où vous êtes en reproduction sexuée, vous êtes en permanence, à chaque génération, vous croisez 50% des informations. Cliquer ici pour voir la vidéo de cette conférence

Donc au lieu d’avoir simplement une information que vous donnez aux générations suivantes, eh bien vous croisez des informations. Et c’est donc toute la problématique du défi de faire partie de quelque chose qui vient à 50% d’un côté, 50% de l’autre, et de devoir gérer véritablement de la même manière, soit même avec 50% d’autre. À quoi ça sert, dans l’œuf le masculin, et à quoi ça sert le féminin ? Donc chez les souris, on fait quoi ? on prend un ovule, un deuxième ovule et dans l’ovule, il féconde avec un deuxième noyau d’ovule Il faut deux noyaux d’ovule ensemble, avec quelques manipulations çà fusionne, et ça démarre. Comme ce n’est pas génétiquement viable, ça n’ira pas très très loin, mais on peut déjà voir à quoi ça ressemble tout de suite.

Et si on regarde à quoi ça ressemble, eh bien ça ressemble à, ce qu’on appelle en médecine, un kyste dermoïde, c’est-à-dire une masse avec un peu de tous les tissus, des dents, des cheveux, des morceaux de peau, des morceaux de cerveau, et le tout sans aucune forme. C’est-à-dire, il y a un sac avec une abondance de matière, mais aucune structure.

Alors ça c’est ce que ça donne si on nommait que du féminin. Et,

Lejeune dit maintenant, on va faire le contraire. Je vais prendre un noyau d’ovule, je vais enlever le noyau d’ovule, je mets un premier noyau de spermatozoïde, puis un deuxième noyau de spermatozoïde dans l’ovule, avec le matériel génétique de l’ovule, qui est programmé pour faire un enfant. Et donc on va voir ce que cela donne. Et donc, pareil, développement, réimplantation dans la paroi de l’utérus, comme pour le premier ovule qui a un aspect fécondé sauf que c’est deux ovules ou deux spermatozoïdes sauf que là ce sont deux spermatozoïde et qu’est-ce que ça donne à votre avis?
Qu’est-ce que ça donne ? De la structure.

Ça pourrait donner de la structure vide, oui.

C’est tout à fait étonnant parce que si on veut savoir ce que c’est que le masculin, ce qu’est le féminin, il suffit de savoir quoi servent les noyaux de spermatozoïde et à quoi servent les noyaux d’ovule.

 

Et bien, quand on fait de noyaux de spermatozoïde en plus, on trouve du placenta, et que du placenta, le placenta est nourricier ça veut dire, ça voudrait dire, quand on prend ça, que dans la fonction génétique, le nourricier est géré,

l’approvisionnement est géré par le masculin,

Intéressant, et l’abondance est géré par le féminin.
La fonction du père, c’est de remplir le frigo, avec l’insuline, Et que la fonction de la mère, c’est de mettre la nourriture sur la table et de la préparer.

Donc, ça correspond exactement à ce qu’ il avait été dit, dans la fonction insuline et dans la fonction du glucagon. Que pour entrer, dans la pensée de la complexité, c‘est-à-dire que, on n’est pas comme un archétype aussi simple qu’on pourrait l’ imaginer. Et que dans la nature, il y a une coopération très très intriquée entre le masculin et le féminin. Il y a du féminin dans le masculin, il y a du masculin dans le féminin, et les deux fonctionnent ensemble. C’est-à-dire que, dans l’utérus, c’est le père qui est le placenta,
et c’est de la mère qui va donner l’abondance. Mais ça correspond à la réalité, c’est le père qui approvisionne, et c’est la mère qui a la générosité. Le père assure la sécurité, et la mère qui donne la générosité.
Et quand il y a, on voit bien, dans les modes de fonctionnement des générosités conditionnelles, je fais ça si tu fais ça. Et comme je fais ça pour toi, tu dois faire ça. C’est la phrase avec tout ce que j’ai fait pour toi, avec tout ce qu’on a fait pour eux, je me suis sacrifié pour mes enfants, qui sont des phrases merdiques et hautement pathogènes,

On ne se sacrifie jamais pour ces enfants, on se sacrifie nos enfants pour nous, pour notre égoïsme. C’est très, très différent. La sexualité c’est d’abord un défi qui est donné par la nature pour permettre que la complémentarité fasse un enrichissement.
Et avec tous les emmerdements qui vont évidemment avec, puisque devoir se compléter et s’enrichir de quelqu’un qui est différent, c’est un défi qui est posé à chaque personne, chaque humain. Et c’est ça que je trouve absolument extraordinaire. Je me dis pourquoi Dieu, ou la vie, comme vous voulez, a été créée comme ça ? A quoi ça sert ? Et quel sens ça a profondément qu’on soit obligé de passer par nos différents, par l’autre, pour se reproduire ? Et en plus, tout est fait pour amener aux visites. Et tout est fait pour amener au désir , pour que ça se passe le mieux.

Et que ça puisse arriver à la meilleure solution possible. Alors, regardez, toute la problématique après, dans le couplage, les hommes et les femmes, c’est comment ça se passe.
Il y a globalement deux voix, , il y a la voix naturelle et il y a la voix éducationnelle
Je vous laisse réfléchir, qu’elle est la meilleure ?.
C’est de coupler avec un autre, le plus différent de soi, pour qu’il soit le plus complémentaire possible
C’est-à-dire que là, où j’ai une difficulté, là je suis une faille, je suis couplé avec quelqu’un qui n’a pas la même faille que moi.

Et je discute l’autre jour avec un mes amis Philippe, avec qui on va faire un congrès sur le sens des maladies au mois d’avril, et il disait, avec ma femme, on a deux failles qui se complètent.

Elle nourrit ma faille, je le nourris la sienne. Elle compense ma faille, je le compense la sienne. Mais si vous êtes semblable, vous ne ferez jamais ça, car vous aurez la faille au même endroit Ça va ? Donc, que fait la nature pour que vous arriviez à vous coupler au mieux ?
Eh bien, il y a une petite expérience qui est très intéressante, c’est l’expérience des t-shirts. Alors on demande à un vingtaine d’hommes de porter un t-shirt le même en une semaine. Mais histoire que cela ait une odeur, que cela sente la bête.

Et on met des t-shirts dans des sacs plastiques blancs, tous pareils, il y a juste un petit peu de code barre en dessous pour qu’on puisse les différencier, mais ils sont accrochés à des clous comme ça, et chaque sac plastique, ils sont fermés,
et on demande à un certain nombre de femme de prendre les sacs,
et de sentir les odeurs, et de côté, ce qu’elles pensent des odeurs et des t-shirts, qui vont de zéro, je déteste une odeur si on me donne envie de vomir, ça sent la pisse, c’est dégueulasse.

À dix, passez moi son téléphone tout de suite

Voilà, donc, et c’est intéressant parce que la même odeur va être détestée par certaines femmes et adorée par d’autres.
Donc pour la même odeur, et on ne sait pas qui c’est.
Donc, ce qui est intéressant, c’est que pour toutes les odeurs, on dit, telle femme aime telle odeur, telle femme aime telle odeur, ce qui est intéressant, mais que l’on sait c’est que quand le niveau de cotation est très élevé, et quand on fait des tests génétiques sur l’homme, sur la femme, correspondant,
eh bien, quand vous adorez une odeur, le groupe HLA, le groupe HLA, c’est le groupe tissulaire. Quand on fait des greffes, par exemple, on a besoin du groupe HLA le plus semblable possible. L’idéal, c’est une greffe, entre jumeau et vrai jumeau, cela marche à tous les coups. Il n’y a même pas besoin de d’interroger. Entre frère et sœur, entre parents et enfants cela ne marche pas mal. Et après, il faut se donner, un donneur compatible, c’est-à-dire semblable.
Eh bien, ce que vous cherchez dans votre odeur, c’est le HLA, le plus éloigné du votre.
C’est-à-dire, plus qu’à une année génétiquement éloignée de vous, plus son odeur vous attire.
Je trouve que c’est pas vraiment bien foutu. Moi, quand je vois des couples en consultation, et qui se disputent. Et que je vois au début, ça va pas. La première question, pas tout de suite, parce que j’ai l’air d’un docteur un peu spécial, c’est quoi ce docteur qui pose des questions comme ça, mais assez vite, discrètement dans la consultation, je dis, est-ce que vous aimez l’odeur de l’autre ? Est-ce que vous aimez son odeur ?
Si j’ai des réponses ainsi ah, je trouve que c’est un manque de respect , incroyable de ne pas se laver avant de faire l’amour
C’est mort.
C’est même pas la peine de continuer une minute de la thérapie de couple, ça ne fonctionnera jamais. Une remarque comme ça, c’est la mort du couple. Ça veut dire que le couple n’a rien à faire ensemble
Si la femme dit, c’est un connard, j’adore son odeur, on peut faire quelque chose.
Si vous rajoutez un deuxième test, quand il y a un problème de couple, qui consiste à dire, est-ce que vous vous souvenez de la première fois où il est entrer il ou elle est est entré dans votre champ visuel

visuelle ?
Le faire comme un storyboard
Et voyez, je suis dans une soirée, ah, je le vois où je la vois et elle est appuyée sur le bord d’une porte en train de s’exprimer avec quelqu’un, et on voit la première fois ce qu’elle est là, Quand est-ce que cette première fois, son image a impressionné votre rétine ?
Ou si vous vous connaissez depuis longtemps, après un temps que l’image est sortie du global pour devenir spécifique et sortir de l’indifférencié pour remarquer l’image de la première fois. Et la question que vous posez
à ce moment-là que vous l’avez vu, vous vous êtes dit quoi ?
Vous vous êtes dit quoi ?
Et la phrase qui va sortir à ce moment-là, vous savez que c’est ça qui va conditionner toutes la vie amoureuse, d’un bout à l’autre.
Et il y a des gens qui disent, ah,
et d’autres qui disent, qu’est-ce qu’il est con ? Ou bien, c’est un prétentieux ou bien, c’est une conne, et qu’après ce moment, on l’épouse, et puis à la fin c’est un con, c’est un prétentieux quand même. Enfin, pour moi, parce que l’on est toujours le con de quelqu’un ou le prétentieux de quelqu’un. Il y a qu’une seule bonne raison, c’est parce que l’on s’aime
et le meilleur moment de savoir parce que l’on s’aime, c’est parce que on ne sait pas pourquoi pas
À part parce que l’on aime son odeur.
Si vous dites, pourquoi tu l’aimes, je sais pas, je peux pas le dire. Est-ce que tu aimes son odeur ? Oui, ça c’est bon, vous pouvez y aller
Là vous avez le feu vert total, vous pouvez à peu près penser que ça va fonctionner bien. Une femme ne peut pas comprendre un homme qu’elle ne désire pas vraiment, et un homme ne peut pas comprendre une femme qu’il ne désire pas vraiment. C’est pas possible. Il n’y a que le désir qui permet d’amener à ça. La sexualité est le premier lieu des jeux de pouvoir.
Ça veut dire que vous essayez d’utiliser la sexualité comme un jeu de pouvoir. Je vais commander « je te ferais l’amour quand j’aurais décidé et moi j’accepterai quand j’aurais décidé ».
Ça c’est du jeu de pouvoir. T’as pas été sympa aujourd’hui ? Pas question, il n’y aura pas. Ce soir c’est salade de cul tourné Ça c’est du jeu de pouvoir. On le repère, le jeu de pouvoir, parce qu’il y a beaucoup de cystites et d’escherichia colis Les eschérichia colis c’est le microbe qui vient parler de la sexualité comme une denrée marchande c’est à dire avec mon sexe, j’obtiens du pouvoir. J’obtiens des avantages
Voilà. Le deuxième gêne qui vient parler de la difficulté à vivre le couple dans cette différence, c’est le fameux papillomavirus qu’on essaie d’éliminer actuellement avec beaucoup de difficultés d’ailleurs, parce qu’il mute en permanence. Vous avez repéré. Il mute, mute, mute, mute, mute. Et on vacciné contre quatre souches, puis 8 souches, il y en a , 40, 50, 60, ça me dit comme la grippe, ça me dit tout le temps. Plus un truc est important, plus il mute pour s’échapper, parce que c’est une fonction fondamentale. Et la fonction du papillomavirus c’est cette capacité à accepter à vivre avec le différent.
C’est-à-dire, j’accepte de rentrer dans une sexualité avec quelqu’un qui ne voit pas exactement comment j’ai envie qu’il soit. Parce que tout le principe de la sexualité, c’est que je peux accepter le différent, et m’enrichir du différent. Et aimer c’être intéressé à l’évolution spirituelle de l’autre. Ça c’est le principe amoureux.

Il y a une autre question que j’aime beaucoup. ? Ce qui dit : l’amour, ce n’est pas un sentiment, c’est une action.
Et l’action de l’amour, c’est l’attention. Ce n’est pas un sentiment, c’est une action, cette action, c’est la première des actions de l’amour, c’est l’attention. C’est comme si avec la programmation de la sexualité, qui apparaît il y a 500 millions d’années, la vie a été proclamée d’évolutions spirituelles, en nous mettant dans l’obligation de rencontrer l’autre, et dans l’obligation d’une nécessité vitale pour rencontrer l’autre, elle avait mis en nous la possibilité d’évolution, la possibilité d’amélioration, que l’on va retrouver dans la génétique, qu’on va retrouver dans les fonctions, et qu’on va retrouver dans cet échelle de Jacob formidable, qui est la sexualité, avec une chose de plus en plus intéressante, c’est que, avec les années la sexualité masculine et la sexualité féminine va se rapprocher de plus en plus, puisque, cela sera mon dernier point, il y a la règle de pourcentage chez les hommes, qui fait que, à 15 ans, un homme, un désir, qui est lié à 85 % à l’intérieur de lui, et à 15 % à l’extérieur de lui, il ne faut rien, à 15 ans, demander. Un quart de, je ne sais pas quoi, c’est parti. C’est même gênant. Vous retrouvez, à 15 ans, on ne…
Vous ne faites pas exprès, c’est gênant.
Et plus années passent, quand vous dépasser, 50 ans, pour un homme,
il vient, 50% à 50% c’est 50% par l’intérieur et 50% par l’extérieur. Mais au-delà de 50 ans, à 70 ans, le désir est à 70 % de l’extérieur et à 30% de l’intérieur. C’est-à-dire que ça fonctionne par l’intérieur de la relation et puis en dehors. C’est pour ça que les hommes qui sont castrés, font vite des problèmes de prostate et des problèmes de cet ordre là, parce qu’ils ont besoin d’une relation qui fonctionne pour garder une sexualité, qui va couler tout doucement, juste pour tenir jusqu’à 90 ans et au delà. Moi, j’ai vu des hommes de 90 ans garder une sexualité, c’est plus propre, je suis d’accord,
mais j’ai vu des couples à 90 ans garder une sexualité, quand même assez régulière. Donc, ce que j’ai voulu vous dire, qu’est-ce qu’une femme, comment fonctionne la sexualité, comment la vie a mis en nous ce principe de sexualité et comment il est un moteur extraordinaire à la fois de sélection, de détermination de la rencontre et de notre possibilité d’évolution. C’est ça que je voulais vous présenter ce soir, comment les mystères de la vie nous donnent des clés fantastiques.

« Pourquoi la vie a inventé la sexualité? »

III Symposium International de Psychogénéalogie – Florianópolis, SC Brésil

Le premier Symposium International de Psychogénéalogie a été conçu et organisé par la pionnière de ce sujet au Brésil, la psychologue Monica Justino de Psicogenealogia Brasil. Cet événement a eu lieu les 3 et 4 mars 2023 à Florianópolis, SC – Brésil, dans le but de marquer les 15 ans de l’insertion de la Psychogénéalogie au Brésil, avec la participation de conférenciers internationaux, références de la Psychogénéalogie en France et de conférenciers nationaux qui contribuent à disséminer le transgénérationnel au Brésil.

Possibilité d’assister en visio : cliquer sur ce lien

 

Motivée par le succès de cet événement, la deuxième édition du Symposium international a eu lieu en mars 2024 dans la ville de Lyon, en France, grâce au partenariat entre le Brésil et la France, représentés par des professionnels et des chercheurs renommés sur le sujet.

 

Le troisième Symposium International de Psychogénéalogie revient au Brésil et aura lieu à Florianópolis les 28, 29 et 30 mars 2025. Avec une proposition immersive et expérientielle, l’événement se déroulera dans un espace immergé dans la nature. Le Recanto Champagnat est entouré par la forêt tropicale atlantique, où vous pourrez observer une flore et une faune exotiques telles que des singes, des oiseaux et des toucans, ainsi que profiter des sentiers écologiques et contempler le magnifique paysage depuis le belvédère. La nourriture est incluse dans les activités.

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Une proposition hybride théorique et expérientielle, avec traduction simultanée, offrant une conférence avec des intervenants internationaux/nationaux renommés, des table ronde sur des sujets d’actualité et des ateliers pratiques simultanés, auxquels vous pouvez vous inscrire en fonction de votre intérêt.

INSCRIPTION EN LIGNE: 

Pour les trois jours du Symposium – toutes les conférences sauf les ateliers qui ne seront pas transmis en distanciel.

https://www.sympla.com.br/evento/iii-symposium-international-de-psychogenealogie-2025-en-ligne/2704813

1º jusqu’au 31/12/2024 R$924,00 (Inscription + Taxes 10%) = environ 150 Euro

2º du 01/01/2025 au 20/03/2025 R$ 1230,00 (inscription + taxes 10%) = environ 200 Euro

La transmission sera réalisée par Zoom.

PROGRAMME 2025

VENDREDI 28/03/2025

8h30 – Accueil

9h15 – SIP 2025 – Monica, Noëlle, Dominique

9h30 – Conférence – 1 – Monica Justino

10h15 –  Conférence 2 – Danièle Flaumenbaum

11h15 –  Conférence 3 – Marie-Noëlle Maston

12h15 déjeuner

13h30 – Dedicaces

14h Conférence 4 – Vincent de Gaulejac

15h  Conférence 5 – Renato de Lucca

16h Pause café

16h30 Table ronde 1 (1h30)

18h Fin de la journée

SAMEDI 29/03/2025

8h30 – Ateliers (Marie-Noëlle, Noëlle, Pierre, Renato, Angélica)

10h30 Pause café

11h – Conférence 6 – Jaqueline Oliveira

12h – Dedicaces

12h30 Déjeuner

13h30 – Table ronde 2

15h – Conférence 7 – Bruno Clavier

16h Pause café

16h30 Conférence 8 – Pierre Ramaut

17h30 Poster 1

18h30 Encerramento do dia

DIMANCHE 30/03/2025

8h30 – Ateliers (Marie-Noëlle, Noëlle, Pierre, Renato, Angélica)

10h30 Pause café

11h – Conférence 9 –  J P Brébion

12h Déjeuner

13h – Conférence 10 – Noëlle Lamy

14h – Conférence 11 – Monica Justino

15h – SIP 2026 – Noëlle, Dominique, Monica

15h15 Activité corporelle

16h15 Clôture

à la une : se former au jeu L’Arbre Soleil

Lors du Symposium international de psychogénéalogie (16-17 mars 2024), vous avez eu l’opportunité de découvrir une approche thérapeutique novatrice dans le domaine de la psychogénéalogie : l’Arbre Soleil, le jeu.

Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de visionner notre présentation, vous pouvez la retrouver en suivant ce lien :

https://www.l-arbre-soleil.be/l-arbre-soleil-le-jeu-symposium

Suite à l’engouement suscité par notre méthode et aux nombreuses sollicitations que nous avons reçues, nous sommes ravis de vous annoncer la tenue, en collaboration avec l’ASBL l’Arbre de vie et des sens, d’une formation dédiée à la maîtrise créative du jeu de l’Arbre Soleil à Lyon.

Cette formation s’adresse à toute personne intéressée par l’utilisation du jeu, désireuse de se former à sa pratique, de vivre des expériences concrètes à travers des exercices expérientiels, et de comprendre comment cet outil peut enrichir sa démarche professionnelle. De manière à ce que cette formation conserve sa pertinence et sa qualité, les places seront limitées à 12 personnes.

Voici les détails pratiques :

Quand ? Les 25 et 26 mai 2024
Où ? À l’Espace Ouest Lyonnais
Tarif ? 449€ (pour les détenteurs du Coffret de jeu*) *Le Coffret de jeu est disponible à l’achat sur notre site au prix de 299€. Vous pouvez également le commander en nous envoyant un e-mail.

En bonus, nous offrons une séance de supervision de groupe pour accompagner votre progression dans l’utilisation du jeu.

Pour vous inscrire, veuillez suivre ce lien :

https://www.l-arbre-soleil.be/le-jeu-la-formation-le-stage-la-supervision-2

Nous espérons vous compter parmi les participants à cette formation.

 

Anaïs Aliagas et Quentin Favier vous présente un jeu thérapeutique unique

Un jeu thérapeutique au carrefour de la systémique, de la psychologie des profondeurs et de l’approche transgénérationnelle.

Y jouer, s’y former, et l’intégrer à sa pratique.

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=GJe21HxPitM&t=10s

Symposium International de Psychogénéalogie

Vous êtes venus très nombreux participer à cet événement. Quelques nouvelles :

Nous avons rendu les clefs de ce très beau lieu qui nous a tous accueillis ce WE, retrouvé nos pénates, réorganisé nos bureaux, et repris le cours de nos vies, mais nous ne sommes pas intactes, nous restons enrichies de tous ces partages, de la beauté de l’énergie et de la bienveillance qui ont survolé ces 2 journées et demi.

Alors, nous vous remercions de tout cœur de cette très belle puissance que vous nous avez permis de déployer et de toucher du doigt.

Tous, sont heureux et nous le disent, nous vous relayons leurs joies et leurs

remerciements.

Nous espérons que les années qui viendront nous feront le même cadeau.. voire encore plus beau, pourquoi pas??

Nous saluons votre générosité et votre disponibilité.

Nous restons à votre disposition,

nous attendons vos remarques et suggestions sur les axes d’amélioration, et

Nous vous prions de recevoir toute l’immense gratitude qui nous porte aujourd’hui.

 

De tout cœur

Monica Justino 5548 9 9962 4275

Noëlle Lamy  06 79 50 21 07

Dominique Mathey 06 14 35 77 43

La géniale logique transgénérationnelle

Si la médecine conventionnelle préfère fermer les yeux sur le phénomène transgénérationnel, tant pis pour elle. De leur côté, les psychopraticiens éveillés à cette réalité continuent d’avancer dans la compréhension de cette « pré-programmation » dont Néosanté, depuis sa création il y a 13 ans, souligne régulièrement l’importance à travers articles et entretiens avec des auteurs.  Devant une salle bien garnie, la fine fleur d’entre eux était réunie le week-end dernier à Lyon pour animer le 2ème Symposium International de Psychogénéalogie. Quel formidable événement, mes aïeux ! J’y étais invité en tant que partenaire média et j’en suis encore tout chamboulé. Que de belles personnes rencontrées, que d’intervenants captivants et que de conférences passionnantes ! Je ne vais pas en sortir l’une ou l’autre du lot car tous les orateurs et tous leurs exposés étaient intéressants de bout en bout, le contenu étant à la hauteur d’une organisation quasiment parfaite. Ce qui était très plaisant, c’est que chaque conférencier a illustré son exposé d’exemples concrets et de cas cliniques éloquents. Cette avalanche de récits aurait convaincu le plus sceptique des rationalistes zététiciens que les secrets de famille et les traumatismes anciens se transmettent inconsciemment aux descendants. J’ai retenu deux histoires particulièrement spectaculaires. Présente au symposium et invitée sur scène par Paola del Castillo, une jeune quadragénaire prénommée Marion a découvert que son grand-père maternel était un soldat américain débarqué en France en juin 44, relation éphémère dont sa maman (donc la fille issue de cette idylle) ignorait tout. Test génétique à l’appui, Marion a retrouvé son vrai papy biologique aux États-Unis : celui-ci s’appelait Marion et habitait à Marion, ville située en Floride ! Le second cas époustouflant est celui de Pierre Palmade, relaté dimanche par Elisabeth Horowitz. Lors du tragique accident de voiture, l’humoriste a gravement blessé un enfant de 7 ans et provoqué la fausse couche d’une femme enceinte. Or à l’âge de 7 ans, Pierre Palmade a perdu son papa obstétricien, mort dans un accident de la circulation en revenant d’avoir accouché une femme en détresse ! Il faut être complètement obtus et fermé à l’invisible pour attribuer cette double coïncidence à la seule malchance. Ce qui n’arrive pas à la conscience revient sous forme de destin, avait déjà noté Carl-Gustav Jung. Heureusement, la levée des secrets et l’accompagnement thérapeutique peuvent faire des miracles. Lors de sa conférence, Bruno Clavier a ainsi raconté plusieurs guérisons instantanées d’enfants manifestant des symptômes rebelles et énigmatiques. Dans ses nombreux livres, ce psychanalyste et psychologue clinicien démontre indubitablement que l’exploration  du « roman familial »  permet de résoudre des situations inintelligibles et insolubles par les méthodes classiques. La psychogénéalogie est une puissante médecine d’avenir !

Le fantôme du covid

Même si je n’y allais pas pour ça, le symposium m’a permis d’en profiter aussi. Au cours de son exposé, le très bien nommé Pierre Ramaut (créateur du site Généasens et concepteur de l’application Commemoria, dont le patronyme arborescent est également l’anagramme de « trauma », ça ne s’invente pas !) a confié qu’il était enfant unique parce que son père, né en 1929, avait été marqué par l’effroyable crise économique régnant cette année-là en Belgique. Trop de bouches à nourrir, c’était risquer de les voir mourir. Et avec une pointe de regret, le psychanalyste transgénérationnel belge a expliqué qu’il avait lui-même un seul enfant, son programme familial inconscient étant qu’une descendance nombreuse rimait avec pauvreté dangereuse. Cela m’a ému parce que mon propre père est né en février 1930 dans le même contexte social anxiogène. Mais qu’à l’inverse de celui de Pierre, il a eu une abondante progéniture (j’ai deux frères et deux sœurs). À chaque fois qu’il faisait un enfant, ma grand-mère paternelle le traitait de fou et elle regardait sans doute le nouveau-né comme une cause de misère imminente. Sans en être conscient, j’ai probablement hérité de l’insouciance procréatrice de mon papa. Mais les soucis financiers chroniques de mon bébé Néosanté, ne sont-ils pas la rançon d’une empreinte périnatale négative ?   Je suis né moi-même en février 60 à Liège, théâtre de grandes grèves suscitées par l’angoisse du lendemain. « La peur de la chose engendrant la chose », comme disait Claude Sabbah, j’ai certainement intérêt à travailler cette mémoire familiale pour sortir des ennuis pécuniers.  Et j’ai aussi intérêt à affirmer ma virilité ! Lors de leur conférence à deux voix, le Dr Eduard Van den Bogaert et son épouse Judith ont fait faire au public un exercice amusant et très instructif : dessiner son arbre généalogique en 2 minutes chrono.  En analysant après coup les erreurs, les oublis et les anomalies de son croquis, un patient reçoit déjà des informations essentielles ! Pour ma part, j’ai placé mon grand-père paternel à gauche de sa moitié alors qu’il est plus naturel et bio-logique, tant dans le lit conjugal que dans la vie quotidienne, qu’un homme se tienne à la droite de sa femme. Or ce grand-père est mort jeune d’un infarctus, affection typique des hommes dominés qui n’osent pas prendre leur place et aller au combat. Pour ménager mon cœur et éviter la crise cardiaque, je serais donc bien inspiré d’honorer ma masculinité, c’est-à-dire d’être assuré de mon genre et de me comporter en guerrier, ce qui n’a pas toujours été le cas dans le passé. Merci pour le message, cher Papy que je n’ai pas connu !

Petit voyage dans ma valise personnelle

Si vous lisez Néosanté depuis un certain temps, vous savez que la genèse psycho-émotionnelle des maladies  se déroule en trois étapes conflictuelles. Le conflit qu’a identifié le Dr Hamer (Médecine Nouvelle) est celui qui précède de peu le déclenchement de la maladie et l’arrivée des symptômes. En amont de ce «conflit déclenchant »,  le Dr Claude Sabbah (Biologie Totale des Êtres Vivants) a pointé deux autres conflits à ne pas négliger pour comprendre un processus pathologique: le conflit  dit « programmant » ancré dans la prime enfance et la périnatalité, et le conflit dit « pré-programmant » qui trouve sa source chez nos ascendants et nos ancêtres. Que la santé physique ou psychique d’un individu soit conditionnée par son séjour utérin et ses premières expériences de vie, c’est une chose que la science médicale reconnaît de plus en plus. Par exemple, une étude islandaise parue dans le British Journal of Psychiatry vient d’établir que les personnes ayant subi des traumatismes infantiles (maltraitance, abus sexuel, violence psychologique, etc..) ont deux fois plus de risques de développer à l’âge adulte des troubles psychiatriques comme la schizophrénie ou la bipolarité. Les psychanalystes, et plus particulièrement la célèbre Françoise Dolto, ont initié cette découverte des influences périnatales. En revanche, il est encore peu admis que le vécu émotionnel de nos parents, grands-parents ou plus lointains aïeux nous affectent et orientent nos destinées. Et pourtant ! Depuis que la psychologue française Anne Ancelin Schützenberger a jeté les bases de la psychogénéalogie, l’intuition que les difficultés existentielles pouvaient avoir une origine transgénérationnelle a fait un sacré bonhomme de chemin. Dans la foulée de l’auteure du best seller « Aïe mes aïeux !», des milliers de thérapeutes ont pu vérifier chez leurs patients que le mal-être, les maladies et les malheurs étaient familialement transmis dans une proportion défiant les lois du hasard. Et maintenant que la science épigénétique a démontré  que l’hérédité des caractères acquis était une réalité, il ne fait plus de doute que les drames et tragédies du passé s’incrustent dans les cellules et s’expriment encore au présent. Pour guérir en profondeur, chacun aurait avantage à enquêter sur les circonstances de sa naissance et à grimper dans son arbre généalogique pour y repérer les troublantes récurrences de dates, de prénoms ou de destinées.

 

Cascades de cas, guérisons à foison

 

Dans leur jargon, les psychogénéalogistes appellent « fantômes »  les secrets et les non-dits qui reviennent hanter les générations suivantes en produisant des scénarios répétitifs. Et dans son exposé, Bruno Clavier a souligné qu’un fantôme était toujours un « vide de représentation », un impensé qui n’arrive pas à la conscience. Lui qui travaille beaucoup avec les dessins d’enfants, il a souvent observé que ce qu’ils ne dessinent pas recèle généralement la clé de leur mal-être. L’absence de représenté est très fréquemment le signal de la présence du fantôme. Prenant la balle au bond durant le quart d’heure de questions, j’ai donc demandé à Bruno Clavier quel était, à son avis, le fantôme du co…vide. Il a salué mon calembour qu’il a qualifié de « lacanien » mais il a botté en touche, n’ayant apparemment rien à dire sur le grand délire covidien. À l’instar du Dr Jean-Claude Fajeau, je suis pour ma part persuadé que la mascarade corona est une réminiscence de la grippe espagnole de 1918-1919. D’abord parce que la première est survenue exactement un siècle après la seconde, ce qui correspond à 4 générations. Depuis Anne Ancelin, les spécialistes du sujet disent justement que les traumatismes se réactivent à la quatrième génération. Ceux qui ont souffert d’un covid sévère et ont perdu l’odorat devraient chercher quel arrière-grand père a failli trépasser dans les tranchées et a respiré du gaz moutarde ou humé l’odeur repoussante de la gangrène. Si je pense que le corona est un duplicata du grand fléau influenza, c’est aussi parce que les deux escroqueries sont parfaitement identiques :  ce n’est pas le virus qui a tué mais les infections bactériennes et l’abus de fébrifuges, les survaccinés de l’époque (notamment les militaires américains) ont trinqué comme ceux d’aujourd’hui et la grippe  faussement hispanique de 19 a servi tout autant de fourre-tout que la coque vide-19. À un siècle de distance, les autorités sanitaires ont fait passer des agressions chimiques, iatrogéniques et psychologiques pour une calamité virologique. Last but not least, la pseudo-pandémie de coco est à mes yeux le fantôme du faux cataclysme grippal parce que les deux maladies ont soigneusement sélectionné leurs victimes. Il y a 104 ans, ce sont les jeunes poilus démobilisés et survivants –  toute maladie infectieuse pulmonaire est une phase de guérison de la frayeur de mourir –  qui tombaient comme des mouches. Il y a 4 ans, on a tout de suite vu que les personnes âgées étaient les seules concernées par les issues fatales et que les enfants et adolescents n’avaient rien à craindre. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu’ils sont de la cinquième génération et que le fantôme du covid n’est pas venu hanter leurs poumons. En 2119, il faudra veiller à ce que le spectre ne revienne pas épouvanter les petits-enfants de nos enfants. Et dans deux ans, lors de la quatrième édition du Symposium (la deuxième sur sol européen), j’espère que l’épidémie fantomatique aura été totalement démasquée. Car combattre les mensonges covidistes et exiger qu’ils soient punis, c’est aussi prendre soin de la postérité.

Yves Rasir

La Biographie par Amandine Vilsoni

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Qu’avez-vous hérité de vos ancêtres ? 2 outils d’enquête sur votre histoire familiale

par Éduard Van den Bogaert

Notre vie n’est pas conditionnée par notre· passé, mais par les croyances que nous lui avons rattachées et, finalement, l’histoire que nous avons nous-mêmes écrite. L’hypnose ericksonienne et la psychogénéalogie sont nées de l’idée de reformater notre cerveau pour nous aider à mieux appréhender le moment présent. Explications.

Des « miracles » biologiques peuvent se produire, mais ils ne sont jamais dus au hasard. Pour les rencon­trer, l’hypnose ericksonienne nous met en connexion avec le Ciel et la Terre, avec toutes les parties de notre corps, ainsi qu’avec le Créateur ou la force de Vie qui nous anime.

C’est alors que, via notre inconscient, les mémoires de tous nos ancêtres, partenaires, enfants, petits-enfants, et de toutes les personnes marquantes de notre vie et qui, d’une certaine manière, vivent en nous peuvent s’inviter à l’expérience. La combinaison des deux outils de psychothérapie que sont l’hypnose ericksonienne et la psychogénéalogie a ainsi permis un saut quantique dans les processus de guérison.
L’hypnose change l’expression de votre génétique

L’hypnose ericksonienne tient son nom du docteur Milton Erickson. C’est une forme d’hypnose médicale très performante, qui n’a toutefois rien à voir avec celle des hypnoti­seurs de spectacles tels que Mesmer ou certains shamans, qui arrivent à mettre la personne dans un état de transe profonde où elle n’a plus aucune conscience de ce qu’elle fait.

Le reportage d’un anthropologue sur un shaman de Nouvelle-Guinée m’a jadis marqué. Ce dernier avait la capa­cité de mettre en transe profonde des sujets de sa tribu et, ainsi, de leur sug­gérer qu’ils étaient un animal sauvage. J’ai pu voir dans ce film un homme se prendre pour un sanglier et partir dans la forêt à la recherche de racines dont seuls les sangliers raffolent. Le plus surprenant, c’est que ces racines dures et toxiques ne cassent pas les dents fragiles des humains en transe. Elles ne les tuent même pas, tant qu’ils restent investis par la croyance qu’ils sont des sangliers ! Au niveau de l’épi­génétique, on constate que l’hypnose peut moduler l’expression des gènes pour amener des individus à faire des choses dont ils ne se seraient pas crus capables, mais aussi pour arrêter des maladies. Cependant, pour agir par hypnose en toute sécurité sur les mémoires transgénérationnelles, un travail préalable d’information et de structuration est incontournable.
Et si la mémoire de vos ancêtres vivait encore en vous ?

Nous connaissons tous la généalogie, qui permet, encore plus aujourd’hui grâce à Internet, de retrouver administrativement nos origines voire le vécu de certains ancêtres dont la mémoire vit encore en nous. Le docteur Jacob Levy Moreno, père du psychodrame1 et du génosociogramme2, a développé une approche qui consiste à demander au patient de dessiner son arbre généalogique, ou tout du moins celui de sa famille. Une de ses élèves, Anne Ancelin Schützenberger devenue professeure en psychosociologie, a amélioré ce concept en donnant naissance à la psychogénéalogie. Selon elle, les traumatismes, conflits et secrets de famille vécus par nos ascendants influencent notre comportement et, bien plus encore, notre état de santé. Elle synthétise ses découvertes dans son ouvrage best-seller Aïe, mes aïeux ! Liens transgénérationnels, secrets de famille, syndrome d’anniversaire, transmission des traumatismes et pratique du génosociogramme pour mieux nous faire comprendre ce qui régente notre vie. J’ai eu l’occasion de la rencontrer à ses débuts en psychogénéalogie, sans toutefois parvenir à mettre d’emblée son outil en application en médecine.
Votre arbre généalogique en 2 minutes, top chrono !

C’est ma rencontre avec le docteur Claude Sabbah, créateur de la biologie totale3, qui m’a permis de rassembler les pièces du puzzle pour coller à la biologie et à la médecine. J’ai ainsi mis au point « l’arbre minute », qui consiste à faire dessiner au patient son arbre généalogique en 2 minutes chrono. Cet arbre est comme un scanner cérébral de la « représentation » de la famille par le patient dans le moment présent. Cela m’a permis d’introduire la psychogénéalogie en médecine générale, une étape que j’ai nommée l’Œuvre au noir, en référence au Grand Œuvre alchimique4 La lecture et le décryptage biomédical de cet arbre minute révèlent de manière surprenante les conflits familiaux du patient et les risques de maladies qui peuvent en découler.

Par la suite, avec mon épouse Judith, nous avons mis au point notre méthode de « structuration neuroscientifique du cerveau », à l’aide de l’interprétation du dessin de l’arbre généalogique, pour discerner les origines des problèmes et des maladies du patient. La durée de cette étape, que nous avons appe­lée l’Œuvre au blanc, est variable selon l’intensité des conflits familiaux et le chemin thérapeutique déjà parcouru par le patient’. La spécificité de cette méthode est qu’elle permet d’avoir une vision panoramique, holistique de sa famille et de sa vie. Cela peut assuré­ment compléter une approche généa­logique classique ou des méthodes alternatives comme les constellations familiales.
Pardonnez (aux vivants comme aux défunts)

En nous adressant par hypnose à chacune de nos mémoires, nous pouvons alors leur demander, par exemple, de symboliser par un objet imaginaire la souffrance que nos ancêtres, nos collatéraux, nos descendants et nous-mêmes avons vécue. Ceci va nous permettre de rendre leurs souffrances à leur « bourreau » pour finalement arriver au pardon et à la grâce. Une étape incontournable dans le processus de deuil. Il est aussi possible de res­sourcer tous les manquements dont nos mémoires internes ont souffert. Que les personnes concernées soient aujourd’hui vivantes ou décé­dées, cela permet systématiquement d’apaiser leur âme par le phéno­mène de biorésonance. Ainsi, « en rendant à César ce qui appartient à César », nous pouvons accéder à la paix, l’amour et l’unité avec tous les êtres sans lesquels nous ne serions pas en vie, ni en couple, ni parents, ni grands-parents. Et à chaque fois que nous libérons nos mémoires de ces charges émotionnelles, nous nous rapprochons un peu plus de qui nous sommes vraiment.

Note : La présence de la famille lors d’une séance d’hypnose facilite la guérison des maladies, des accidents et des conflits. Néanmoins, en raison de la puissance de cette méthode, nous vous conseillons de la pratiquer avec des thérapeutes ayant reçu une formation exigeante.

Le psychodrame est une thérapie utilisant la théâtralisation afin de mettre en scène une problématique intérieure. Elle est le plus souvent utilisée en thérapie familiale ou de groupe.
Le génosociogramme est une variante de l’arbre généalogique utilisé en psychogénéalogie qui permet de mettre en évidence les phénomènes de répétition (accidents, maladies, deuils, …) dans une famille.
Hypothèse selon laquelle les maladies seraient causées par un conflit psychologique affectant des zones précises du corps.
Le Grand Œuvre alchimique est la réalisation de la pierre philosophale, une substance capable de transformer le plomb en or et de guérir les mala­dies. Du point de vue psychanalytique, il s’agit du chemin de développement de l’âme.
Pour entamer une partie de ce travail, vous pouvez lire Psychogénéalogie – Manuel d’autodécryptage de votre arbre minute, d’Eduard et Judith Van den Bogaert (éd. Grancher, 2018).

L’hypnose ne change pas votre passé, mais ce que vous en faites !

Nous avons utilisé la métaphore des 3 étapes du Grand Œuvre pour mettre en évidence le pouvoir de la transmu­tation alchimique que notre méthode permet de réaliser. La psycho­généalogie, ce n’est pas remuer le passé, ni y retourner. L’arbre minute et la structuration de l’image présente de sa famille ne peuvent en effet se faire dans un passé dépassé. Aussi, l’hyp­nose ne permet pas de changer son passé mais elle peut changer l’image que nous en avons gardée et les croyances qui y sont rattachées. Et ce sont finalement les ressentis quant à notre vécu familial et personnel que nous avons construits dans le présent qui peuvent évoluer à leur tour !

Cette transformation de nous-mêmes impacte également nos ascendants, ceux qui ont un ascendant sur nous (patrons, diri­geants, …), nos collatéraux (fratrie, cousins, partenaires, amis, col­lègues, voisins, ennemis, …), nos descendants… et même le monde entier ! Mais elle est insoupçonnable si nous n’avons pas fait ce pèleri­nage intérieur. Je me souviens d’un de mes patients, Salvator, qui était paralysé de naissance à la suite d’une hypoxie cérébrale périnatale. En suivant ce processus, il a pu reconstruire son cerveau et guérir de sa paralysie à l’âge de 19 ans1 !

Cf. Médecines Extraordinaires n°31 (février 2021).

Décryptage biomédical par l’arbre-minute

Interview : LE Dr EDUARD & JUDITH VAN DEN BOGAERT

Article de Carine Anselme

Devenir soi. Le Grand Œuvre d’une vie ! S’il est à la portée de tous de travailler sur des problématiques conscientes, difficile de dénouer ce qui vient de l’inconscient et nous pilote à notre insu. Problèmes de santé, échecs récurrents, incapacité à être heureux… Et si ces déboires n’étaient que les répétitions douloureuses héritées de nos ancêtres ? Connaître l’histoire des générations qui nous ont précédés nous permettrait alors de faire des choix conscients et d’accomplir notre destinée. C’est l’enjeu de l’approche nouvelle de la psychogénéalogie proposée par Eduard et Judith Van den Bogaert. Dans leur « Manuel d’autodécryptage de votre arbre-minute » (1), ils proposent une méthode basée sur une représentation graphique de l’arbre généalogique correspondant aux lois de la biologie, pour nous révéler à nous-mêmes et accéder au processus d’autoguérison inhérent à chacun. Nourri du travail sur leur mémoire familiale et le décryptage des arbres de nombreux patients, cet ouvrage est d’une grande aide pour aider à déjouer les programmes transgénérationnels. Ainsi connaître son passé pour mieux vivre le présent et transformer le plomb en or. Pour soi, pour les siens, pour le monde.
Problèmes de santé, échecs récurrents, impossibilité à être heureux… Et si les problématiques que nous rencontrions dans nos vies n’étaient en fait que des répétitions douloureuses issues de celles de nos ancêtres ? Et si ces processus répétitifs n’étaient là que pour nous révéler à nous-mêmes et nous pousser à devenir acteurs de notre bien-être ?

En préface, l’actrice Michèle Laroque y confie que la thérapie de l’arbre, effectuée avec le Dr Eduard Van den Bogaert, lui a sans doute « sauvé la vie »… Dessiner son arbre lui a permis de repérer les traumatismes répétitifs qui le constellaient. Hasard ou pas ? On lui a proposé ensuite de participer à une émission en quête de ses ancêtres, avec Eduard en conseiller. « Grâce à cette émission, j’ai pu découvrir les traumatismes similaires en miroir entre les branches paternelle et maternelle de mon arbre. En comparant les âges de ceux qui étaient pointés, nous nous sommes aperçus, Eduard et moi, qu’ils étaient tous morts à quarante-six ans. Or, au moment de cette émission, j’avais quarante-cinq ans. Je me souviens avoir commencé à trembler et, quand je me suis tournée paniquée vers Eduard, il m’a rassurée en me disant que ma prise de conscience allait me permettre d’arrêter ce programme. Je n’oublierai jamais cet instant-là », partage l’actrice… Trouver des pistes de guérison dans l’héritage familial : tel est l’objectif, aussi ambitieux que précieux, de cet ouvrage, « Psychogénéalogie » (1), qui concentre l’approche d’Eduard et Judith Van den Bogaert. Ce couple à la ville comme à « la scène » œuvre en c(h)œur à autonomiser les patients sur le chemin de la guérison et du sens de la maladie. De chœur, il est aussi question en les interviewant – l’un rebondit sur ce que dit l’autre, poursuit, complète… Aussi retranscrirons-nous cet entretien en duo d’une seule voix, sauf à de rares exceptions lorsque cela se justifie.

Comment résumeriez-vous les étapes que nous fait franchir votre livre, qui mêle théorie et pratique ?

Tout d’abord, en vous permettant de percevoir votre inscription au sein de l’histoire de l’évolution du vivant, vous réaliserez combien les accidents ou maladies sont des moyens pour vous aider à évoluer dans votre environnement, qu’il soit sentimental, familial ou professionnel. Puis vous serez invité à dessiner spontanément votre arbre généalogique en deux minutes (voir encadré) et apprendrez à le décrypter ; c’est-à-dire à y déceler les conflits que vos ancêtres et vous-même nourrissez. Ensuite, en apprenant pas à pas à redessiner votre arbre selon des règles de construction bien précises, que nous détaillons dans le livre et qui répondent à la logique du vivant, vous transformerez ces conflits décryptés. Enfin, vous pisterez dans votre nouvel arbre l’invariant de la maladie ou du trauma personnel afin de terminer les deuils inachevés des protagonistes de votre arbre et d’activer leurs capacités inexploitées pour la réalisation de leurs rêves, et ce afin de rendre les vôtres possibles.

Votre livre est dense ; on perçoit qu’il concentre la quintessence de votre approche. Quelle a été votre expérience de l’écriture à quatre mains ?

(En chœur) C’est une libération ! (Ils se regardent) Ce livre est un accouchement, il incarne la somme de nos parcours et connaissances… (Judith) Nous avons beaucoup pratiqué l’arbre-minute avec les gens, et nous avions à cœur de transmettre cette façon de travailler à travers un « to do book », qui permet d’avoir des outils concrets pour avancer en profondeur, de manière autonome. (Eduard) Judith a amené la dimension sensitive, surtout dans la partie pratique, qui permet d’aller plus loin dans la compréhension du vivant. La mise en application corporelle permet d’intégrer les dessins de l’arbre généalogique. En ce qui me concerne, cet éveil corporel est venu enrichir ma manière d’aborder mes patients. (Judith) Cette fluidité corporelle permet de délier et de relier les choses.

Vous présentez aussi ce livre comme un héritage…

Absolument ! Nous le léguons à nos patients et nos élèves passés, présents et à venir, mais aussi et avant tout à nos enfants respectifs, à leur descendance – nous sommes soulagés de savoir que, lorsque nous ne serons plus là, ils pourront poursuivre ce travail généalogique. Nous sommes une famille recomposée et face à cet enjeu, nous avions bien compris que l’état de santé de nos arbres nécessitait de l’attention si nous voulions réaliser nos désirs d’âme. Nous avons ainsi entrepris ensemble un grand voyage généalogique alchimique et transformé notre plomb respectif en or (aujourd’hui, l’arbre d’Eduard fait… 21 mètres de long, contient un maximum d’informations et remonte à 1600, celui de Judith fait 13 mètres, NDLR). Nous sommes aussi arrivés à un moment où nous voulons transmettre notre approche globale ; nous allons mettre en place des formations pour thérapeutes (voir « Pour aller plus loin »).

Vous donnez régulièrement des séminaires sur la généalogie. Pourquoi avoir eu besoin de réaliser un livre ?

Lorsque nous donnons des séminaires, les participants passent souvent à côté de choses importantes – ils veulent vite dessiner leur arbre généalogique pour passer à l’hypnose. Or, faire et refaire son arbre modèle le cerveau, grâce à la neuroplasticité ; chaque étape révèle des choses qu’ils ne voient pas de prime abord. Tout est comportement. (Judith) Mon premier métier est traductrice, je perçois donc les pertes importantes que les personnes font en « décryptant » leur arbre. Or, il est capital de le décoder et de le comprendre en profondeur. En ce sens, la transmission écrite permet d’aller plus loin. (Eduard) Et puis, il y a une chose essentielle : lorsque les personnes sont confrontées à la maladie, il y a une inquiétude financière. S’ils veulent approfondir leur travail sur l’arbre, cela peut nécessiter plusieurs visites. Avec cet ouvrage qui transmet des informations et le mode d’emploi pour réaliser son arbre, lorsqu’ils arrivent chez nous, ils sont déjà prêts à aller à l’essentiel. Nous proposons de la Médecine Sensitive Coopérative® : cela sous-entend que les patients coopèrent, qu’ils deviennent acteurs de leur santé.

Pour faire son arbre-minute (voir encadré pratique), vous préconisez le dessin à la main plutôt que de le réaliser à l’ordinateur…

Le clavier est plutôt schizophrénique, alors que l’écriture est reliée. Dessiner son arbre à la main œuvre à la reliance, qui est au cœur du travail généalogique. La généalo-mano-graphie (étymologiquement « dessiner de notre propre main la transmission de nos gènes ») constitue une sorte de scanner manuel, symbolique, du représenté neurologique cérébral d’une grande valeur pour faire le bilan de santé de chacun. Vous le dessinez avec une conscience dont vous n’avez pas conscience ! L’ordinateur peut venir après, pour la mise au net.

De quelle manière peut-on le rapprocher d’un scanner cérébral ?

C’est l’équivalent psychique transgénérationnel du scanner du cerveau. Après avoir observé à la loupe l’arbre-minute de milliers de patients, nous nous sommes rendu compte qu’il était possible de découvrir ce que le Dr Hamer était capable de découvrir en réalisant des scanners du cerveau. Pour lui, chaque modification millimétrique d’une partie du cerveau sur le scanner cérébral révèle ce qui se passe dans le fonctionnement biologique de la partie correspondante du corps de la personne. Il en va de même pour celui qui a dessiné son arbre-minute : chaque modification du dessin par rapport au tracé à main levée idéal ou normal d’un point de vue biologique révèle un blocage ou une suractivation neuronale traduisant l’existence d’un conflit psychique pouvant éventuellement entraîner une maladie, un malaise ou un accident physique. On « lit » les informations, il n’y a pas d’interprétations. Il est donc possible de comprendre la signification et de prévoir l’impact de ces représentés graphiques sur sa vie et sa famille. L’arbre vous montre dans quelle « pièce de théâtre » familiale vous jouez… Accompagner une personne qui se sent impuissante à résoudre une problématique à partir de l’arbre généalogique, permet de (lui) faire comprendre qu’elle n’est pas le problème. (Eduard) Ce qui est génial, c’est qu’avec l’arbre elle a tout le matériel pour nourrir la métaphore hypnotique !

Comme son nom l’indique, l’arbre-minute se fait dans l’instant. Ce qu’il produit est-il durable ?

À travers le décryptage biomédical de votre dessin, vous pénétrerez dans votre « autre scène inconsciente », vous découvrirez la manière dont vous vous représentez inconsciemment votre famille. Par l’éclairage de ce que vous aurez dessiné, les portes de la transformation et de la guérison s’ouvriront. Cependant, l’arbre-minute est le commencement d’un long processus qui peut parfois prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, à partir du moment où la personne entre dans le processus thérapeutique de guérison et qu’elle s’ouvre aux différentes prises de conscience que ses représentés lui révèlent. De décryptage en décryptage, votre arbre-minute prendra de l’ampleur et deviendra bien vite l’arbre de vie qui vous accompagnera tout au long de votre existence. Vous l’étofferez de vos découvertes et démêlerez bien des situations de vie. Plus tard, quand il sera terminé, vous pourrez même le consulter à souhait pour découvrir ce qui peut vous freiner ou vous propulser dans certaines situations de vie. Vous pourrez le reprendre et l’investiguer avec d’autres thérapeutes et outils – ostéopathie, microkinésithérapie, EMDR, tarot (Judith) J’ai beaucoup travaillé sur l’arbre – je peux témoigner que c’est un outil très utile pour la vie de tous les jours !

Comment dessiner son arbre-minute lorsqu’on a des blancs dans sa généalogie ?

Ce travail est très sensitif – nous constatons que les personnes qui le font savent souvent beaucoup plus de choses qu’elles ne le pensent… Un vide est déjà une information en soi ! On peut poser la question : « En regardant cet arbre, comment vous sentez-vous face à ce vide ? » L’émotion permet des prises de conscience. De toute façon, quelle que soit votre histoire, vous êtes toujours issu d’une lignée – que l’on soit adopté, que l’on ne connaisse pas l’un de ses parents ou qu’on ne voit plus sa famille. (Eduard) Je repense à ce médecin en séminaire qui disait : « Je ne connais personne de ma famille. Je suis un chien sans collier. » Nous l’avons placé dos au tableau et Judith lui a posé des questions, pendant que je dessinais tout ce qu’il disait. Lorsqu’il s’est retourné, il a pleuré : il a vu son arbre, avec déjà des informations, des liens… Il s’est rendu compte qu’il n’était pas un chien sans collier !

C’est un travail qui dépasse notre personne, semble-t-il ?

Faire son arbre initie un travail transpersonnel : ce n’est pas juste « papa/maman », c’est se réconcilier avec la grande famille mondiale. En travaillant sur ses racines, sur tout ce terreau, l’arbre peut symboliquement porter des feuilles, des fruits, de bien meilleure qualité. On gagne en enthousiasme, en empathie, en émerveillement. Et même si l’on ne parvenait pas à guérir de sa pathologie, partir en paix est un travail magnifique en soi – tant pour les morts que pour les vivants.

Vous avez d’ailleurs choisi la métaphore alchimique pour évoquer ce travail précieux de « mise au monde » de soi à l’aune de la généalogie…

Le mot « travail » renvoie à tripalium qui, étymologiquement, évoque un instrument de torture… Nous avons donc délibérément choisi la métaphore du Grand Œuvre alchimique (l’œuvre symbolise aussi l’artiste, l’œuvre de notre vie) et de ses trois étapes – œuvre au noir, œuvre au blanc, œuvre au rouge – pour illustrer comment le plomb de notre inconscient peut être transmuté en or, c’est-à-dire en capacité de réaliser des choses qui nous semblaient impossibles dans les différents aspects de notre vie. La première étape, l’œuvre au noir, incarnée par le dessin de l’arbre-minute, est le scanner de l’inconscient familial (avec son chaos). L’œuvre au blanc a pour fonction d’informer – de rassembler toutes les informations possibles sur la vie familiale, sentimentale, professionnelle des protagonistes de l’arbre généalogique. Il va sans dire que, dans cette étape, s’informer sur les maladies, les accidents et les drames qui ont secoué l’existence de ces protagonistes est primordial. Enfin, la troisième étape, l’œuvre au rouge, se réalise sous hypnose ericksonienne. Il s’agit d’aller à la rencontre de la mémoire des ancêtres présente biologiquement en nous pour entrer en empathie « tonico-émotionnelle » avec eux. Si l’on se met en résonance avec nos ancêtres, c’est-à-dire dans le même « tonus » que ceux-ci, on peut se souvenir, ressentir et imaginer ce qu’ils ont vécu pour le verbaliser. L’enjeu, dans cette étape, est de transformer ou de transmuter cette mémoire (ces étapes sont détaillées dans le livre, NDLR). Pour conclure, «œuvre » symbolise aussi les artistes que nous sommes tous face à l’œuvre de notre vie !

À lire : (1) Psychogénéalogie. Manuel d’autodécryptage de votre arbre-minute, Dr Eduard & Judith Van den Bogaert, préface de Michèle Laroque (Grancher, 2018).

EXERCICE

Dessinez votre arbre-minute

« Nous sommes tous dépositaires d’un inconscient biologique et psychique qu’il nous revient de clarifier », explique Judith Van den Bogaert, à qui l’on doit principalement la partie pratique du livre (même s’il est une co-création). Pour démarrer l’œuvre généalogique avec votre arbre, il vous est proposé de dessiner votre arbre-minute, sachant que le verbe « représenter » signifie « remettre dans le présent ». « Il est nécessaire de conscientiser que l’arbre généalogique est avant tout un système de répétitions et que rien ne nous oblige à en être la proie… Nous pouvons au contraire l’utiliser pour avoir le vent en poupe ! » Faire son arbre-minute va vous permettre d’ouvrir votre conscience et de faire un état des lieux de votre relation avec votre famille, telle qu’elle s’est inscrite dans votre cerveau.

En pratique, c’est simple : il s’agit de dessiner son arbre généalogique de manière spontanée sur une feuille de papier, en deux minutes.

Matériel nécessaire : une feuille sans lignes ni quadrillages, un stylo à bille ou à plume et une montre (respectez la consigne du temps). « Nous vous invitons à agir sans réfléchir. Ce dessin est comme un scanner de votre cerveau. C’est la manière dont vous vous représentez inconsciemment votre famille. Le représenté de votre arbre-minute (de même que les dessins ultérieurs que vous réaliserez pour parvenir à la version finale de votre arbre généalogique*) sera révélateur et symptomatique des difficultés que vous avez à dépasser pour vous réaliser pleinement. » Le stress qui peut survenir face à cet exercice limité dans le temps et engageant est porteur. « Le stress ressenti fait produire à votre cerveau des ondes gamma. Ce niveau énergétique d’ondes permet de pénétrer l’inconscient. Le stress ouvre la barrière hémato-encéphalique, pour que les informations qui limitent votre bien-être remontent à la surface », précise le Dr Eduard Van den Bogaert. « À travers l’arbre-minute, nous permettons à ces occultations d’apparaître en toute sécurité. C’est très intuitif, très créatif », conclut Judith Van den Bogaert.

* Les étapes ultérieures, essentielles pour approfondir le processus, sont détaillées dans le livre (voir « À lire »).

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